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Cité-Jardins des Grésillons : les locataires abandonnés, les communistes d’Asnières exigent l’action immédiate des pouvoirs publics

Depuis des années, les habitants de la Cité-Jardins des Grésillons vivent dans des conditions indignes : moisissures, infiltrations, humidité, nuisibles, problème de chauffage, façades et balcons dégradés, porte d’entrées défectueuses,  emmurage des rez-de chaussée et premier étage.

Malgré les promesses de Hauts-de-Seine Habitat, bailleur public propriétaire depuis 2020, aucune rénovation sérieuse n’a été engagée, sous prétexte que les bâtiments vont être entièrement réhabilités et les locataires relogés.  

Face à cette situation, les locataires se mobilisent chaque semaine pour faire entendre leur détresse.Ils n’en peuvent plus de vivre dans des logements insalubres, mettant en péril leur santé et leur sécurité , tandis que le bailleur, la municipalité et les représentants départementaux restent silencieux.

Ils n’en peuvent plus de vivre dans des logements insalubres, mettant en péril leur santé et leur sécurité , tandis que le bailleur, la municipalité et les représentants départementaux restent silencieux.

Un sentiment d’abandon face à l’inaction

Les familles concernées ont le sentiment d’avoir été abandonnées par les pouvoirs publics.
Ni la mairie d’Asnières, dirigée par Manuel Aeschlimann, ni le Département, ni même les services de l’État n’ont pris les mesures nécessaires pour protéger la santé et la sécurité des habitants.

Les communistes d’Asnières aux côtés des locataires

Les communistes d’Asnières et Denis Datcharry, conseiller départemental PCF, étaient présents ce lundi 13 octobre aux côtés des habitants pour soutenir leurs revendications légitimes :

  • Des relogements dignes
  • Des travaux immédiats
  • Le respect et la justice pour les locataires

Nous dénonçons l’inaction du bailleur Hauts-de-Seine Habitat et le manque de considération de la municipalité d’Asnières.

 Nous demandons l’intervention immédiate du maire, du préfet et du département pour faire respecter la loi et garantir un logement sain à toutes les familles.

Justice et dignité pour les locataires de la Cité-Jardins !

Les communistes d’Asnières continueront à accompagner les locataires mobilisés jusqu’à ce que des mesures concrètes soient prises.

Nous exigeons une solution en adéquation avec les besoins de tous les locataires parce que le droit au logement digne n’est pas une option, c’est une obligation constitutionnelle.

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Indonesia Gelap : A l’attaque de la destruction des services publiques


Depuis lundi 17 Février 2024, un grand mouvement de protestation généralisé est apparu sur l’archipel Indonésien. Ce mouvement nommé « #IndonesiaGelap » (L’indonésie dans le noir) a été lancé par All-Indonesian Students’ Union (BEM SI). Il est suivi par de nombreux syndicats étudiants et citoyens à travers tout le pays.

Indonesia Gelap à Jakarta

Cet événement d’ampleur national fait suite à une proposition de loi du nouveau président Prabowo Subianto et vice-président Gibran Rakabuming Raka. Elle vise à réduire les dépenses dans les secteurs de l’éducation et de la santé pour financer un programme de repas gratuit opaque. Il est aussi prévu une mise en place de l’ordonnance numéro 1 de 2025 qui vise à réduire de manière massive les dépenses dans les secteurs publiques.

Les principales demandes du mouvement sont :

  1. L’annulation de la l’ordonnance numéro 1 de 2025 qui traduit d’une politique d’austérité forcée sur la population.
  2. Le blocage de la révision des lois sur les minéraux et le charbon qui donne aux entreprises minières plus de droits sur les sols et futurs sols exploités.
  3. L’abrogation du « Dwifungsi » qui donne une place privilégiée à l’armée dans l’appareil d’Etat.
  4. Une réelle réforme agraire qui favorisera la population plutôt que les très grands exploitants terriens.
  5. La mise en place d’une loi pour la protection des indigents.
  6. Une réformation de la police.
  7. Une loi d’expropriation en cas de corruption et de fraude.

En réponse à ces demandes, le gouvernement a mis en place une censure sur les journalistes indonésiens et internationaux ainsi que sur les artistes. Il a aussi utilisé les médias pour discréditer le mouvement en présentant les activistes « d’amis » ou « n’ayant pas compris la profondeur des mesures ».

En 2019, un mouvement similaire avait eu lieu demandant des avancées démocratiques et humaines similaires. Le gouvernement Indonésien l’avait réprimé par la force causant la mort de 5 personnes et plus de 300 blessés.

Ce mouvement affirme une fois de plus qu’à travers le monde, le Capitale essaye de retirer les acquis sociaux ainsi que les droits primaires tel que l’accès à l’éducation, la santé et l’alimentation.
La similarité entre leurs revendications et les nôtres, affirme une fois de plus que notre combat est international et que nous devons nous unir face à la montée d’un capitalisme autoritaire.

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